dimanche 31 décembre 2006


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vendredi 29 décembre 2006

8.Nouveaux outils et documents audiovisuels : les innovations du web sémantique

Fiche n° 8. Le 28 décembre 2006

TRONCY Raphaël. Nouveaux outils et documents audiovisuels : les innovations du web sémantique. In Spécial image et audiovisuel. Documentaliste – Sciences de l’infomration, vol. 42, n° 6, décembre 2005, p. 392 à 404.

Résumé
Le web sémantique constitue à présent un cadre de référence pour concevoir des outils et des méthodes permettant d’instrumenter les documents pour les publier, les transmettre et les exploiter sur le web. Il permettra à terme une plus grande précision dans les requêtes et les réponses, l’échange et le partage des ressources.
Le web sémantique c’est avant tout des langages et des outils permettant de représenter formellement de la connaissance afin que la machine ait accès au sens des documents. En utilisant divers logiciels l’utilisateur doit pouvoir afficher le document mais aussi accéder à son contenu grâce à la dotation d’annotations pour les ressources documentaires. On doit donc créer des documents structurés par des langages qui permettront d’exprimer la connaissance, et de décrire des relations entre les connaissances.

La difficulté de décrire le contenu des images est compensé par les documentalistes qui utilisent un langage documentaire, ils peuvent donc automatiser certaines descriptions surtout car ils connaissent leur contexte d’utilisation ce qui leur permet de retrouver l’image recherchée mais le lecteur qui n’a pas cette connaissance la trouvera rarement.

Actuellement les professionnels de l’information de l’audiovisuel veulent bénéficier des fonctionnalités proposées par le web sémantique, surtout que les technologies mises en œuvre dans le web sémantique sont réellement ouvertes : il st toujours possible d’ajouter des propriétés à une ressource, qu’elle ait été créée par nous ou non. Son utilisation est possible par le langage RDF (1) qui permet le partage de l’information entre humains et machines et le langage OWL (2) qui permet de définir des ontologies sur le web. Les ontologies fournissent le vocabulaire propre à un domaine de connaissance et fixent le sens des concepts (ou classes) et des relations (ou propriétés) entre ceux-ci permettent de modéliser les connaissances d’un domaine pour une certaine communauté.

(1) RDF ( Resource Description Framework) est un langage fondé sur les notions de ressources et de relations entre ressources. Un triplet exprime une relation p entre un sujet s et un objet o. Il peut être utilisé internationalement pour annoter des documents écrits dans des langages non structurés ou comme une interface pour des documents écrits dans des langages déjà structurés, des bases de données par exemple. Les documents RDF peuvent être consultés hors ligne et il n’y a plus de liens cassés, comme il peut y en avoir avec le web actuel. Les termes utilisés en format RDF sont modélisés, classés et décrits dans une ontologie.

(2) Le langage OWL ( Ontology Web Language) compatible avec RDF permet de représenter les ontologies. Il a pour but d’étendre RDF en décrivant plus précisément les ressources utilisées pour étiqueter les graphes. Pour cela, il fournit un mécanisme permettant de spécifier les classes dont les instances sont des ressources, mais aussi des propriétés.

Tout langage d’ontologie est basé sur le fait de signifier l’appartenance d’un objet à une catégorie, de déclarer la relation de généralisation entre catégories et de typer des objets reliés par une relation. Ce langage est simple ou complexe selon que l’on définira les relations utilisées simples ou complexes. C’est aussi un langage ouvert qu’il sera possible d’enrichir avec une autre ontologie.

Les langages du web sémantique sont utilisables dans la pratique documentaire dont celle de la description des images. Ils ont comme objectif principal de représenter de la connaissance sur le web de manière à ce que les machines puissent plus facilement comprendre et manipuler l’information qui y est présente
Le Dublin Core est un vocabulaire (ou une ontologie) minimal(e) pour l’indexation des pages web avec quinze champs auxquels on associe des valeurs qui peuvent être libres ou contrôlées par des formats de données bien définis par exemple le RFC 3066 pour le nouveau codage des langues.
Visual Resource Association (VRA) est une organisation réunissant de nombreuses universités américaines, galeries et instituts d’arts. Elle a développé une ontologie pour décrire à la fois les œuvres d’art et leur représentation visuelle. La version actuelle (3.0) fournit un ensemble de dix-sept descripteurs qui peuvent être précisés par des attributs, pour décrire les deux types d’entité que sont l’œuvre et l’image
Simple Knowledge Organization System (SKOS) a pour objectif de fournir un modèle et le vocabulaire permettant de représenter la structure et le contenu de schémas conceptuels tels que des thésaurus, des schémas de classification, des glossaires, des terminologies spécialisées ou tout autre type de vocabulaire contrôlé. SKOS permet de définir des concepts et de les relier entre eux en utilisant des propriétés de nature différentes se rapportant au champ lexical, au contexte ou l’appartenance à une collection.

Un premier exemple d’application est la description d’une collection d’images représentant des peintures célèbres d’un musée : l’ontologie définie par VRA est utilisée pour distinguer l’œuvre physique (la peinture) de sa représentation image. Les informations générales sont décrites à l’aide de propriétés VRA, mais elles auraient pu tout aussi bien l’être en utilisant les métadonnées définies par le Dublin Core. Les valeurs de certaines propriétés renvoient également à d’autres vocabulaires contrôlés.
Le deuxième exemple concerne l’accès par le grand public au patrimoine audiovisuel public. Le système proposé doit pouvoir faire le lien entre le contenu audiovisuel et sa description.
Les documentalistes indexent les documents audiovisuels avec un langage documentaire ce qui pose problème à l’utilisateur qui va utiliser un langage libre. La norme MPEG-7 apporte un ensemble de descripteurs dont les valeurs permettent de décrire des caractéristiques physiques audiovisuelles, un ensemble de schémas de descriptions qui permettent d’organiser les descripteurs dans des modèles pour les objets multimédias et un langage de définition des descriptions qui permet d’encoder le tout. Pourtant tous les besoins de descriptions ne sont pas pris en compte dans ce modèle par exemple pour décrire la structure d’un document. De plus la sémantique de ces descripteurs doit être exprimé dans un langage formel et utilisable par la machine pour véritablement permettre la manipulation du contenu multimédia par les machines. Il est donc nécessaire de combiner les langages MPEG-7 et OWL pour produire des descriptions de documents audiovisuels. L’ontologie de l’audiovisuel permet ainsi de normaliser le sens des termes couramment utilisés pour décrire la structure et la mise en forme de ces documents. Les concepts sont ensuite formalisés et leur sémantique est accessible dans un système informatique.

Commentaire
Les exemples décrits dans cet article facilitent la compréhension de termes théoriques. L’important est d’appréhender ces notions de relations, d’entités, de catégories ce qui devrait accroître les possibilités de recherche simples mais surtout complexes ou de manipulation des documents audiovisuels ou autres avec le web sémantique.

mercredi 27 décembre 2006

6.L’accès aux catalogues des bibliothèques à l’âge des bibliothèques numériques et des moteurs de recherche : écarts, perturbations, mutation ?

fiche de lecture n° 4. Le 20 octobre 2006

Dominique Lahary. L’accès aux catalogues des bibliothèques à l’âge des bibliothèques numériques et des moteurs de recherche : écarts, perturbations, mutation ? In Les bibliothèques numériques, 2005, p. 87 à 105.

Résumé :
Dans une bibliothèque, l’usager va le plus souvent, accéder à l’information par la recherche dans les rayonnages, ensuite par une demande auprès du personnel, en dernier lieu par le recours au catalogue. Ce dernier est passé du stade imprimé et diffusé sur un territoire défini dont la mise à jour était difficile, au catalogue sur fiche dont l’accès à distance n’était plus possible mais cela facilitait la mise à jour. De plus l’important étant de trouver l’information, ces catalogues papier permettaient une recherche approximative plus aisée malgré les défauts que pouvaient représenter les restrictions des notices descriptives ou des accès.

L’informatisation des catalogues souvent en mode web, a été réalisé de façon uniforme dans les bibliothèques. Après moultes études comparatives sur le net, un catalogue informatisé devait reprendre la classification de la bibliothèque qui est en fait sur place, le classement dans les rayonnages. Il faut proposer un outil de recherche ressemblant au classement dans les rayonnages par thèmes en plus de la recherche classique par titre, auteurs , mots-matières.
Par ailleurs, le lecteur ne doit pas avoir à traduire sa question en langage documentaire. Il faut qu’il indique comme dans le cas des moteurs de recherche un ou plusieurs mots pour lesquels il aura un certain nombre de réponses. Les logiciels libres et commerciaux ont d’ailleurs évolués dans ce sens. Ce groupe de travail reconnaît ne pas avoir trouvé le système sans défaut car il reste encore plusieurs difficultés dont notamment la rapidité d’utilisation pour les internautes qui souhaitent avoir leur réponse en « deux clic ». Elle a permis de se rendre compte que les interrogations en langage naturel ne correspondait pas à l’indexation en langage documentaire ce qui conduit à des réponses trop nombreuses ou inexistantes. Entre ces deux maux le bruit et le silence : quel est celui recherché par l’usager ? Les catalogues informatisés ont apporté quelques avantages en cas de réponses multiples, elles sont classées par ordre de pertinence, la recherche peut être le résultat du croisement de plusieurs critères, d’une recherche sur plusieurs champs simultanément et d’approximation phonétique, d’un accès à distance sans limitation géographique par contre le défaut le plus important est la restriction de la recherche par hasard.

Commentaires :
Les sujets de discussion, de réflexion induits par cet article portent sur la notion de rapidité, d’urgence dans les services culturels, tous les organismes ont-ils les moyens matériels, en personnel pour évoluer vers l’informatisation, la suppression des catalogues papier est-elle indispensable pour que les lecteurs aillent vers l’informatique, tout le monde a-t-il la capacité d’utiliser l’ordinateur, doit-on demander aux utilisateurs de revenir avec une personne sachant manipuler l’ordinateur, est-ce aux personnels responsables de l’accueil du public de se transformer en formateur pour un public très divers ?
D’autre part, la mise sur internet des catalogues, des répertoires a fait augmenter le nombre des consultations sur place, parmi le public certains ne savaient pas où trouver l’information dans les catalogues papier. L’interrogation simultanée des catalogues de plusieurs organismes est rendue possible par des systèmes innovants. Un surcroît d’activité est due aux personnes qui ne sachant pas bien utiliser les fonctionnalités de leur ordinateur, téléphonent pour obtenir de l’aide d’un personnel pas toujours formé. Par contre un gain de temps et une facilité de travail sont perceptibles car les fiches ne doivent plus être tenues à jour, ni saisies en plusieurs exemplaires, ni rangées dans les différents tiroirs auteurs, mot-matières. Ces notices peuvent même être récupérer sur le site de la BNF. Reste un point primordial, le budget que les collectivités sont prêtes à allouer pour l’informatisation qui ne représente pas seulement le coût des postes mais aussi le développement d’un réseau informatique performant et un suivi adéquat.

Voir aussi fiche de lecture de Doriane : http://bdandagry.wordpress.com/2006/11/26/5-dominique-lahary-l%e2%80%99acces-aux-catalogues-des-bibliotheques-a-l%e2%80%99age/

7.Nouveaux systèmes d’accès aux documents manuscrits numérisés

Fiche n° 7. Le 27 décembre 2006

Bernard Coüasnon. Archivage numérique des documents anciens. Nouveaux systèmes d’accès aux documents manuscrits numérisés. In Pérenniser le document numérique, Séminaire INRIA, Amboise, 2-6 octobre 2006, p. 147-170.

Résumé
Bernard Coüasnon présente des outils de recherche s’appuyant sur la reconnaissance de documents et l’annotation collective. Des plates-formes sont déjà mises en œuvre, quelques unes sont décrites dans l’article.
En premier lieu, le constat est fait que les services d’archives traitent une masse de documents indexés, catalogués, souvent manuscrits qui représentent un nombre de pages important, des millions de pages à compulser pour trouver l’information ce qui est fastidieux comparativement à internet où l’accès à l’information est immédiat. Leur contenu ne peut pas être décrit manuellement car c’est un travail trop coûteux en personnel et en temps.
Par ailleurs, le nombre de lecteurs dans les salles de lecture des archives est en constante augmentation allant jusqu’à poser des problèmes de place. De plus, un document papier est consultable uniquement par une personne et à la condition qu’il soit en bon état.
Donc des campagnes de numérisation pour le préservation numérique des documents, une diffusion via le web, un accès simultané et un feuilletage virtuel ont été réalisées. Mais le
problème d’accès au contenu du document reste identique par rapport au document original.
C’est pour cela que de nouveaux outils pour accéder aux documents à partir de leur contenu sont créés. Une précision cependant, des systèmes génériques de reconnaissance de documents sont définis ensuite on les adapte à chaque nouveau type de document, en définissant une description du type de document à l’aide du langage EPF sinon cela serait beaucoup trop onéreux. Il n’existe pas encore un système qui permettent cette reconnaissance sur des documents pour lesquels plusieurs difficultés existent ces documents sont loin d’être identiques, ils sont dégradés, une partie des informations qu’ils contiennent n’est pas communicable à la date de la campagne de numérisation et doit être cachée. Chaque type de document demande donc un système de reconnaissance. DMOS est une méthode générique de reconnaissance de structures de documents s’appuyant sur EPF, un langage grammatical de description de documents structurés. Grâce à ce langage, il est possible de décrire un document graphiquement et syntaxiquement, voire sémantiquement, puis à partir de cette description, de produire automatiquement un nouveau système de reconnaissance adapté.

Pour cela il faut associer des informations que l’on appelle des annotations, qui sont une indexation permettant de sélectionner automatiquement des documents à partir de leur contenu, aux images des documents.
Les annotations représentent le contenu du document. Il existe deux types d’annotations :
- les annotations géométriques décrivent la structure de la page ou localisent l’information dans la page. Il faut que le document soit structuré comme par exemple les formulaires, les tableaux ou les textes organisés en paragraphe,
- les annotations textuelles qui peuvent être faites automatiquement par une reconnaissance de documents et d’écriture manuscrite ou alors collectivement sur internet grâce à la participation des lecteurs au cours de leur consultation.

La production automatique d’annotations est nécessaire car l’utilisation de l’OCR n’est pas possible car l’information contenue dans les documents est manuscrite, non uniforme, le vocabulaire est hétéroclite, non choisi, non indexé et les documents sont abîmés ou tâchés.

La production d’annotation manuelles collectives est réalisée par les lecteurs au cours de leur consultation. Les annotations saisies permettent un accès direct à l’information, chaque lecteur peut comparer les informations contenues avec le document numérisé. Il n’est pas utile de vérifier, de valider ces annotations. Ce qui est la différence essentielle avec le dépouillement systématique qui doit être exhaustif, contenir le minimum d’erreurs, dont l’ information recueillie est contenue dans une base de données qui ne donne pas accès au document lui-même et dont la vérification et la validation représentent un travail très lourd.
Ces annotations collectives peuvent être soit réalisées en interne, soit par des lecteurs sélectionnés, soit par tout lecteur internaute. De plus elles sont organisées et systématiques ou aléatoires au fur et à mesure de la consultation des lecteurs.
En ce qui concerne le matériel, la plate-forme a besoin d’une architecture classique : un serveur web (Apache) avec un serveur de servlet (Tomcat). Un servlet Java accède à une base de données relationnelle (PostGreSQL) pour stocker les annotations et les envoie au client (une applet Java fonctionnant dans un navigateur).
Cela permet une lecture du document et des annotations en cours de consultation.
La structure d’annotations autorisée est fixée par une DTD (document type definition).
Un administrateur donne différents droits au lecteur : ajout/modification de ses propres annotations, modification/suppression des annotations des autres, etc. Dans une démarche d’annotation plus systématique, la plate-forme permet au lecteur de rechercher des pages non encore annotées.
Cela conduit à une recherche structurée ou plein texte sur l’ensemble des annotations ou sur celles produites par un lecteur. On peut aussi indiquer la communicabilité des documents, mettre un masque pour les informations confidentielles par exemple pour les informations médicales.
D’autre part, il est possible de tester en salle de lecture des Yvelines un nouveau type d’ordinateur, il s’agit d’un poste de lecteur orienté stylo : en plus des différentes fonctionnalités d’un poste normal il possède un écran plat posé sur un bureau sur lequel on peut annoter avec un stylo numérique.

Plusieurs exemples d’application pour des documents d’archives sont présentés sous forme de copies d’écran : registres paroissiaux et d’état civil, registres matricules (recrutement militaire) et des travaux de recherche sont en cours sur les listes nominatives de recensement de population, l’état civil et les journaux anciens. Les patronymes manuscrits qui sont l’information la plus souvent recherchée, sont représentés sous forme de graphèmes
Lors d’une recherche sur un nom, la recherche s’effectue sur les graphèmes les plus proches.
Toutes ces annotations vont servir aux autres lecteurs.

Commentaire
Cet article m’a intéressé parce qu’il traite d’un problème récurrent dans les services d’archives qui est l’accès au contenu de tous ces documents numérisés. Ce qui est remarquable avec les outils décrits précédemment est leur capacité à traiter de très gros volumes de données ou de texte. Je pense que cela pourrait faire un sujet de stage.
Quelques questions me viennent à l’esprit :
- est-ce que les systèmes créent leur propre index de noms propres ?
- quel est leur coût ?

lundi 18 décembre 2006

8.Etat civil et registres paroissiaux des Archives départementales de Yvelines

Conditions d’évaluation
Evaluation faite 18 décembre 2006, avec un micro-ordinateur équipé de windows xp et le navigateur internet explorer version 6.

Présentation de la collection
Nom de la collection : Etat civil et registres paroissiaux des Archives départementales de Yvelines
URL : http://img-dad.cg78.fr/bin/Asp_Archives/anummain.asp
Domaine : généalogie
Responsables/collaborateurs : Archives Départementales des Yvelines
Chronologie du projet : 1997-2003
Objectifs de la collection : Permettre la consultation des actes d’état civil et des tables décennales en ligne
Public visé : tout public

Organisation intellectuelle de la collection
Description du fonds
: 2,4 million de pages numérisées d’après des microfilms d’état civil pour des actes du XVIème au XIXème siècle et de tables décennales jusqu’au début du vingtième siècle pour les communes des Yvelines et de quelques unes de l’ancienne Seine et Oise au gré des limites territoriales.
Présentation du fonds et qualité des textes introductifs : bonne présentation du choix des documents numérisées mais qui pourrait être complété par un historique de l’état civil.
Cohérence de la sélection documentaire : oui car ce sont les actes d’état civil même si certaines vues des microfilms ont un lien indirect (les curés des paroisses ont parfois laissé leurs propres annotations).
Base de donnée commune ou propre : propre
Indexation : liste d'autorité
Métadonnées internes ou externes : métadonnées externes
Modes d’interrogation de la base : Sur la gauche de l’écran, la fenêtre « critères de recherche » permet une interrogation par nom de commune, liée a une deuxième fenêtre d’interrogation qui permet de trouver une commune avec l’initiale ou les premières lettres de son nom ou permet d’utiliser la liste déroulante, idem par nom de commune ancienne ; par autres institutions, par types d’ actes (BMS, NMD, TD) et par dates. La recherche peut être mono ou multicritères. Les résultats peuvent être triés par date, commune, cote ou acte. Si le nombre des résultats est supérieur à 200, la liste ne s’affiche pas, il faut absolument affiner la recherche.
L’accès à une nouvelle recherche est simple.
Statut juridique des documents : les documents sont libres de droit et communicables au public car antérieurs à 1860, selon les recommandations de la CNIL.
Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites ; inscription dans un environnement intellectuel : Il est conseillé de se reporter à la base de dépouillement des actes de mariages réalisés par le cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines et l’Association Généalogique et historique des Yvelines Nord pour compléter la recherche généalogique.

Consultation des documents
Description technique : Le document est numérisé en BMP.
Affichage : Deux modes d’affichage dont l’accès est facilité grâce à un livre ouvert dont les pages tournent et qui à pour légende « voir les images » :
- Affichage d’une page puis on feuillète de page en page (en bas à gauche alors que la barre des tâches est en haut à gauche), il est possible de se déplacer dans la page avec un ascenseur, de faire disparaître ou apparaître la barre des tâches mais ce n’est pas intuitif.
Le zoom s’utilise sur tout le document ou sur une partie sélectionnée, en plus une loupe est disponible pour grossir chaque lettre. Un ajustement en largeur, hauteur dans la page est prévu.

Mais à chaque changement de page, la visualisation de la nouvelle page est dans le format d’origine pas de maintien du zoom ou de l’ajustement de la page.
- Affichage de deux pages, pour cet affichage, il s’agit seulement de consulter plus vite le document car aucune fonctionnalité n’est accessible et la lecture à l’écran est difficile.
Lors de la visualisation du document, il n’apparaît plus aucun renseignements sur celui-ci.
Logiciel de visualisation : viewONE version 3.0.54 (web), Java imaging software produit par Daeja Image Systems. Enregistrement de l’applet sur l’ ordinateur.
Lisibilité des documents : bonne lisibilité
Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : L’enregistrement de l’image est réalisable en format BMP mais aussi en jpeg, en tiff.
Pour l’impression, le choix est possible entre noir et blanc ou couleur. On imprime la page entière ou la zone sélectionnée à l’écran, une procédure explique l’impression sur la page d’accueil.La feuille imprimée contient l’acte ainsi que la cote, le nom de la commune le type d’acte, la date, le numéro de la page.
Possibilité d’imprimer la notice du document qui comporte le nom de la commune actuelle, celui de l’ancienne commune, la paroisse, l’institution, la collection, la cote, l’acte, les dates, le nombre de vues, le commentaire tous les champs ne sont pas renseignés.

Caractéristiques du site
Métadonnées
: aucune
Rapidité et simplicité de la navigation : La navigation est simple pour un document mais elle est longue pour pouvoir consulter le document suivant ou revenir aux résultats de la recherche.
Aide à la navigation : Sur la page d’accueil sont indiqués les différentes configurations possibles des ordinateurs et le résultat en termes de rapidité d’accès.
Multilinguisme des instructions : non
Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : présentation simple mais précise des résultats de la recherche, la notice du document et l’accès au document sont plus conviviaux.
Possibilité de communication : Sur la page d’accueil « nous prévenir », l’utilisateur peut intervenir pour signaler les erreurs remarquées.
Adaptation du site aux personnes handicapées : non

Mon avis
Les fonctionnalités sont semblables à celles de nombreux services d’archives. Pourtant les archives départementales des Yvelines testent d’intéressants outils pour que la lecture de ces actes d’état civil ne soient plus un laborieux feuilletage de pages de registre (voir dans la bibliographie, les références de l’ouvrage « Pérenniser le document numérique »)

7.Project Gutenberg

Conditions d’évaluation
Evaluation faite le 17 décembre 2006, avec un micro-ordinateur équipé de windows xp et le navigateur internet explorer version 6.

Présentation de la collection
Nom de la collection : Project Gutenberg
URL : http://www.gutenberg.org/wiki/Main_Page
Domaine : Littérature mondiale.
Responsables/collaborateurs : Michael Hart en est le fondateur, de nombreux volontaires en sont les constructeurs.
Chronologie du projet : Le projet s'enrichit depuis 1971
Objectifs de la collection : Le Project Gutenberg se donne pour mission de mettre gratuitement le plus grand nombre possible de textes électroniques à la disposition du plus grand nombre possible de lecteurs.
Public visé : tous les publics du monde.

Organisation intellectuelle de la collection
Description du fonds : 20 000 œuvres littéraires mondiales du domaine public réparties en trois grands secteurs : la littérature de divertissement = light literature, la littérature sérieuse = heavy literature et la littérature de référence = reference literature.
Présentation du fonds et qualité des textes introductifs : l’histoire et le développement de ce projet sont très largement expliqué dans
Gutenberg:The History and Philosophy of Project Gutenberg by Michael Hart
Cohérence de la sélection documentaire : ouvrages publiés de la littérature mondiale
Base de donnée commune ou propre : base de données propre
Indexation : Classification de la Library of Congress
Métadonnées internes ou externes : métadonnées internes
Modes d’interrogation de la base :
- Interrogation simple : par auteur (les quatre premières lettres donnent accès à la liste des auteurs dont le nom commence par ces quatre lettres, par titre (mot(s) du titre) ou par numéro du texte.
- Interrogation simple sur la page d’accueil du catalogue : par auteur avec un accès par l’initiale, par titre avec un accès par l’initiale, par langue : on clique sur la langue choisie, par type de documents : on clique sur le type de document choisi ou par ouvrages récemment mis en ligne : le jour même, la semaine ou le mois précédent.
- Interrogation avec les moteurs de recherche Yahoo et Google.
- Interrogation avancée (multicritères) : nom de l’auteur = Author ; titre = Title ; sujet = Subject, langue dans laquelle l’ouvrage est publié = Language ; type de document = Category ; grands thèmes de la classification de la Library of Congress = LoCC ; Format = filetype ; numéro du document = Etext-No ; full text.
- interrogation par catégories d’ouvrages.
Les résultats s’affichent dans un tableau, (dans une liste de résultats pour les moteurs de recherche) contenant le numéro du document, l’indication d’un fichier sonore, le titre, la langue ensuite un clic sur le nom de l’auteur renvoie à la liste des documents de cet auteur, un clic sur le titre amène à la fenêtre de consultation.
La notice de l’ouvrage contient le nom de l’auteur, le titre, la langue, la classification de la Library of Congress, le numéro , la date de mise en ligne, les droits de copyright ensuite un autre tableau indique les formats des fichiers, les formats d’encodage, de compression, la taille, les liens possibles
Statut juridique des documents : Aux Etats-Unis les livres sont libres de droits mais il faut vérifier le copyright pour les autres pays ?
Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites ; inscription dans un environnement intellectuel : non

Consultation des documents
Description technique
: format ascii pour que les textes puissent être lus quels que soient la machine et le logiciel utilisé.
Affichage : : le document s’affiche à l’écran à l’aide du bouton « read on ligne », on peut passer de page en page = next page, revenir à la page précédente = previous page, aller à un numéro de page = goto page, à la notice du document = download book,
à la liste des documents consultés = My Bookmarks.
Logiciel de visualisation : intégré.
Lisibilité des documents : les documents sont lisibles, on peut agrandir ou réduire la taille du texte avec les fonctionnalité d’internet.
Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : on peut enregistrer le document avec les fonctionnalités d’internet

Caractéristiques du site
Métadonnées
: non
Rapidité et simplicité de la navigation : la navigation est simple et rapide.
Aide à la navigation : oui : Gutenberg:Information About Robot Access to our, essentiellement pour tous ceux qui n’utlisent pas internet explorer ou mozilla firefox navigateurs avec lesquels les fonctionnalités ont été testées . De plus le catalogue et les documents sont accessibles hors ligne pour les personnes utilisant le bas débit.
Multilinguisme des instructions : en anglais seulement.
Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : simplicité extrême de la présentation, les pages sont lisibles, le confort de la lecture à l’écran est un avis très personnel.
Possibilité de communication : plusieurs possibilités de communication sont apportées : une foire aux questions pour le copyright, les formats, les volontaires, des adresses électroniques en fonction de la nature du message.
Adaptation du site aux personnes handicapées : non

Mon avis
Plusieurs faits sont remarquables au sujet de Project Gutenberg tout d’abord la longévité de cette réalisation qui si elle a commencé à l’initiative d’une personne se poursuit depuis 35 ans grâce à la participation de nombreux volontaires qui permettent l’accroissement, l’enrichissement des ouvrages numériques disponibles. Les fonctionnalités sont nombreuses.
Le nombre de 45 000 visiteurs chaque jour est lui aussi impressionnant.
Par ailleurs, la mise à disposition gratuite de ces ouvrages pour la plupart libres de droit, leur donne une nouvelle jeunesse, les font connaître au plus grand nombre ce qui peut amener à de nouveaux projets soient éducatifs, soient d’adaptation pour le cinéma, d’une nouvelle édition qui pourra être une source économique.
Je trouve que le Project Gutenberg est une réalisation formidable mais personnellement je trouve que la lecture à l’écran n’est absolument pas conviviale. J’ai fait découvrir à mes enfants Project Gutenberg et International Children’s Digital Library, elles préfèrent comme moi, le second pour sa présentation, ses couleurs… tout ce qui ressemble à un vrai livre, auquel nous sommes peut-être trop attachées, de plus nous n’avons pas l’ habitude de la lecture à l’écran pour les ouvrages : à chacun de se faire sa propre opinion.

mardi 12 décembre 2006

Suggestions de lecture sur les bibliothèques, les collections numériques : définitions, description, indexation, analyse, construxtion, diffusion... par des auteurs connus et reconnus dans la profession. Certains de ces articles sont résumés et commentés par les étudiants, découvrez -les sur les blogs des deux promos. Les documents en ligne ont été consultés entre les mois de novembre et décembre 2006.

AROT Dominique. La bibliothèque numérique patrimoniale : paradoxe, missions, typologie et évaluation. In : Bibliothèques numériques, cours INRIA, 9-13 octobre 2000, La Bresse. Paris : ADBS Editions, 2000 p. 11-51.
Fiche de lecture de Dorothée : http://collectionsnumeriques.over-blog.com/article-1706575.html

BROPHY Peter. La biblothèque numérique hybride. BBF tome 47, n°4, 2002.
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2002/04/document.xsp?id=bbf-2002-04-0014-002/2002/04/fam-dossier/dossier&nDoc=1&statutMaitre=non&statutFils=non&tri
Fiche de lecture de Cécile : http://20six.fr/cecile13/cat/34064/9
Fiche de lecture sur le blog de Claire P : http://rescapes.blogspot.com/
Fiche de lecture de Céline : http://celinegiacomini.free.fr/Blognum/index.php?2006/11/16/2-fiche-de-lecture-n1
Fiche de lecture de Nicolas : http://bdan-numeridoc.blogspot.com/2006/12/fiche-n1-la-bibliothque-hybride.html
Fiche de lecture de Perrine : http://blogdocnum.blogspot.com/2006/11/la-bibliothque-hybride.html

CHAUMIER Jacques. La bibliothèque numérique et l'entreprise. Avril 2004.
http://www.defidoc.com/internet_intranet/BibliNum.htm
Fiche de lecture de Alexandra : http://bdanalex.blogspot.com/2006/11/scffffffqfffffffy-uiulmhkfjhdfhfqffffff.html
Fiche de lecture de Claire : http://prieur.canalblog.com/archives/2006/11/23/3247521.html
Fiche de lecture de Maud : http://numerimaud.blogspot.com/2006/11/fiche-lecture-n3.html
Fiche de lecture sur le blog de Sylvain : http://sylvainduranton.free.fr/wordpress/?cat=2

GUEDON Jean-Claude. La bibliothèque virtuelle, une antinomie ? 1998.
http://archives.univ-lyon2.fr/52/02/nlm-fr.pdf
Fiche de lecture de Doriane : http://bdandagry.wordpress.com/2006/11/26/1-guedon-j-claude-la-bibliotheque-virtuelle-une-antinomie/

LEBERT Marie : Le livre 010101 (1993-1998) - Septembre 2003.
Le chapitre 7 La bibliothèque numérique démarre.
http://www.etudes-francaises.net/entretiens/010101/1998.htm
Fiche de lecture de Elise : http://bdan-dehorsilpleut.over-blog.com/article-4697696.html
Fiche de lecture de Hélène : http://bdanbdan.blogspot.com/2006/11/la-bibliothque-numrique-dmarre.html

LEBERT Marie : Le livre 010101 (1993-2003) - Septembre 2003.
Le chapitre 5 Le réseau des bibliothèques numériques.
http://www.etudes-francaises.net/entretiens/010101/2003.htm
Fiche de lecture de Perrine : http://blogdocnum.blogspot.com/2006/11/le-rseau-des-bibliothques-numriques.html

LUPOVICI Catherine : De la bibliothèque classique à la bibliothèque numérique : continuité et rupture : Documentaliste - Sciences de l'information 2000, vol. 37, n° 5-6.
http://www.adbs.fr/uploads/docsi/670_fr.pdf
Fiche de lecture de Maud : http://numerimaud.blogspot.com/2006/11/fiche-lecture.html
Fiche de lecture de Oummou : http://okadibdan2007.over-blog.com/article-4770774.html
Fiche de lecture sur le blog de Sylvain : http://sylvainduranton.free.fr/wordpress/?cat=2

Qu'est-ce qu'une bibliothèque numérique ?
http://www.figoblog.org/document263.php

Digital Library Definition for DLI2.
http://scholar.lib.vt.edu/DLI2/defineDL.html

Les enjeux de la (des) Bibliothèque(s) numérique(s). Formation CNFPT Pays de Loire, 2006.
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/files/bibnumcnfpt.ppt

SAVOURAT Lise : Développer les bibliothèques numériques avec le langage XML : principes de pertinence et stratégies d'évaluation, 2002.
http://memsic.ccsd.cnrs.fr/mem_00000063.en.html

SAVOURAT Lise : Pour une appropriation du langage XML par les professionnels de l'information-documentation, 2004.
http://savoirscdi.cndp.fr/culturepro/actualisation/Savourat/Savourat.htm

VIGNAUX Georges : La notion de "collection" : genèses, développements et valorisations, rapport 2004.
http://www.colisciences.net/pdf/CollectionGV.pdf

MULLER Joëlle : Le groupe Complementarité des supports. Journée d'étude réalisée par le groupe Poldoc, 2000.
http://www.enssib.fr/autres-sites/poldoc/ressource/prod/je2000/2muller.htm

BOGROS Olivier : Bibliothèque et édition électronique. La bibliothèque électronique de Lisieux, un simple atelier de copiste, Le Médiéviste et l'ordinateur, 43, 2004.
http://lemo.irht.cnrs.fr/43/43-10.htm
Fiche de lecture de Céline : http://celinegiacomini.free.fr/Blognum/index.php?2006/12/06/14-fiche-de-lecture-n7

Institut national de recherche en informatique et en automatique. Publier sur Internet / Séminaire INRIA, 27 sept.-1er oct. 2004, Aix-les-Bains ; Dirigé par Jean-Claude Le Moal, Bernard Hidoine, Lisette Calderan. - Paris : ADBS, 2004. - 248 p.
Résumé : Panorama des conditions de production de documents de l'ère d'Internet. L'évolution des modèles éditoriaux, la diffusion de contenus, l'adaptation aux différents modes de lecture, le droit du document, l'impact du Web sémantique dans la pratique documentaire, les archives ouvertes sont les principaux sujets abordés.

Institut national de recherche en informatique et en automatique. Pérenniser le document numérique / Séminaire INRIA, 2-6 octobre 2006, Amboise ; Dirigé par Lisette Calderan, Bernard Hidoine, Jacques Millet. - Paris : ADBS, 2006. - 206 p.
Résumé : A l'heure où la production de documents croît de façon vertigineuse et tend insensiblement vers le tout-numérique, le problème de la pérennisation de ces documents numériques se posent de façon impérative.

Conduire un projet de numérisation ; Dirigé par Charlotte Buresi, Laure Cédelle-Joubert. - Villeurbanne : ENSSIB, 2002. - 326 p.
Résumé : Après une introduction concernant les raisons de numériser, le livre aborde le cadre du projet par la définition des publics et des aspects juridiques, la conduite du projet par la mise en oeuvre de la numérisation, l'établissement du cahier des charges, le choix du prestataire, le calcul des coûts, la diffusion et la valorisation des objets numériques.

La numérisation des textes et des images : techniques et réalisations ; Dirigé par Isabelle Westeel, Martine Aubry. - Lille : Université Charles-de-Gaulle, 2003.- 189 p.
Résumé : Différentes réalisations ont été présentées de façon très concrète, technique et pratique ce qui a conduit à parler d'octets, de poids, de formats, de compression, de résolution, de DTD, d'OCR, de tables de correspondances, de moteurs de recherche, d'affichage, de plateformes, de logiciels et surtout de normes, condition essetielle et indispensable pour une future coopération entre projets de numérisation.

CHAUMIER Jacques : Document et numérisation : Enjeux techniques, économiques, culturels et sociaux .- Paris : ADBS, 2004. - 115 p.
Résumé : Tous les jours, le document numérique s'installe davantage dans notre activité et acquiert droit de cité pourtant sa banalisation n'est pas sans poser de nombreux problèmes d'ordre technique, culturel, économique ou juridique qui sont les principaux sujets abordés.

Les bibliothèques numériques ; Dirigé par Fabrice Papy. - Paris: Lavoisier, 2005. - 105 p.
Résumé : Les professionnels de l'information-communication, du monde de l'édition et des chercheurs donnent leur point de vue sur la complexité des problématiques liées à la rencontre des technologies du numérique avec les lieux institutionnels de préservation et d'organisation des savoirs en terme de dimensions humaines, sociales, organisationnelles, intellectuelles, politiques, scientifiques et techniques dans le cadre de la bibliothèque numérique.

Image, audiovisuel et documentation ; N° spécial, Documentaliste-Sciences de l'information, vol. 42, n° 6, décembre 2005.
Résumé : Ce numéro a été conçu dans l'esprit de fournir aux professionnels de l'information et documentation, spécialisés ou non en audiovisuel, un document de synthèse qui leur permette d'être au fait des enjeux actuels de l'image et de l'audiovisuel. De leur proposer un aperçu de la recherche actuelle en la matière et des repères sur ce que les outils et les techniques leur permettent de faire actuellement, d'envisager pour un proche avenir, voire de considérer comme irréaliste pour longtemps.

GRADMANN Stephan : Catalogage et métadonnées : du vin vieux dans des bouteilles neuves ? IFLA, 1998, [en ligne] http://www.ifla.org/IV/ifla64/007-126f.htm, consulté le 29 décembre 2006.
Fiche de lecture de Elise : http://bdan-dehorsilpleut.over-blog.com/article-4780293.html

5.La bibliothèque numérique démarre

Fiche de lecture n° 5. Le 11 novembre 2006


La bibliothèque numérique démarre. Marie Lebert : Le Livre 010101 (1993-1998) Le chapitre 7 – Septembre 2003.
http://www.etudes-francaises.net/entretiens/010101/1998chapitre7.htm

Résumé
L’auteur précise que plusieurs termes désignent une bibliothèque numérique, c’est aussi une bibliothèque électronique ou une bibliothèque virtuelle. Les documents disponibles sur internet, ce sont des milliers d’œuvres pour la plupart du domaine public : des documents littéraires et scientifiques, des articles, des travaux universitaires et de recherche, des imprimés, des images , des bandes sonores et des documents audiovisuels.
La bibliothèque numérique est le plus souvent issue d’une bibliothèque traditionnelle. Pour beaucoup de professionnels de l’information, il y a complémentarité entre texte imprimé et texte électronique. L’atout principal des bibliothèque numériques est de rendre possible deux actions qui étaient jusque là incompatibles c’est à dire la communication et la conservation d’un document. L’accessibilité d’un document non-communicable car appartenant à un fonds ancien, local, régional ou spécialisé donc des document rares, fragiles dont la conservation est la priorité, est rendu possible non seulement aux chercheurs mais aussi au grand public. Ces derniers non plus besoin d’effectuer un long chemin semé d’embûches : éloignement, horaires d’ouverture restreints, délais d’attente, pour consulter le document papier.
Une bibliothèque numérique est définie ainsi lorsqu’elle utilise des technologies numériques pour acquérir, stocker, préserver et diffuser des documents. Les documents sont soit nés numériques, soit numérisés.
Quatre facteurs sont nécessaires pour passer d’une collection numérique à une bibliothèque numérique : accessibilité en tant qu’entité unique, organisation et indexation, existence durable, équilibre entre droit d’auteur et exigences universitaires.
La bibliothèque numérique est le plus souvent intégrée à une bibliothèque traditionnelle qui doit continuer sa mission fondamentale d’accueil du public, de communication des collections mais doit penser à la communication aussi bien physique sur place, que numérique à distance. Mais il ne sera pas possible de numériser les millions de documents détenus par les bibliothèques. Les atouts de la bibliothèque numérique sont : tenir moins de place, la copie et la sauvegarde des fichiers sont électroniques, l’accessibilité est pour tous, à tout moment par internet, les coûts sont réduits.
La numérisation est réalisée en mode texte ou en mode image. Le mode image est la photographie du livre page après page, qui permet de numériser à une grande échelle pour un coût peu élevé. Le mode texte nécessite la saisie du texte, le livre devient texte. La comparaison des deux modes se fait sur le temps passé et le coût de la numérisation qui est souvent assez long et plus coûteux pour le mode texte. Le choix se fait le plus souvent par rapport aux questions de coûts. Le plus gros avantage du mode texte est de faciliter l’indexation, la recherche et l’analyse textuelle. Les deux modes peuvent être utilisés pour un même document : le texte en mode image, la table des matières en mode texte.
Les différents projets initiaux cités par l’auteur montrent que la numérisation est toujours l’affaire de passionnés qui ont parfois peu de moyens humains et financiers : Gutenberg débuté en 1971 par Michael Hart qui numérise dans un format lisible par toutes les machines et les logiciels, des œuvres littéraires appartenant au domaine public, sa vocation est universelle bien que traitant des documents majoritairement anglophones. La bibliothèque universelle de l’association des bibliophiles universels est une bibliothèque numérique francophone créée en 1993. Athena qui débute en 1994, est l’œuvre de Pierre Perroud. Gallica, secteur numérique de la bibliothèque nationale de France est surtout intéressée par une navigation libre qui permet aussi bien un parcours du chercheur ou du curieux que des recherches textuelles très pointues. En 1998, les responsables décident de faire un choix des thématiques qui seront numérisés aussi complètement que possible en répondant aux demandes des chercheurs et des lecteurs. A Lisieux, Olivier Bogros qui a beaucoup de détermination et des moyens limités, réalise une bibliothèque numérique très consultée. La Bibliothèque municipale de Lyon tente de réduire le temps nécessaire au téléchargement de chaque image des enluminures. Les images réalisées en pleine page sont très agréables à l’œil mais excessivement longues à apparaître à l’écran.

Commentaires
En cours, nous avons vu l’évolution des définitions et de termes pour parler d’une bibliothèque numérique ainsi que les définitions du document numérique, de ses atouts, nous avons aussi vu ses inconvénients. Chaque institution doit mener sa propre réflexion.
Ce qui m’intéresse le plus dans cet article est de constater que les projets cités par l’auteur se sont étoffés, ce qui aurait pu paraître au début comme une galéjade est aujourd’hui synonyme d’accès à l’information pour le grand public. Les collections même si elles ne sont pas toujours bien présentées ont le mérite de permettre l’accès à des documents originaux ce qui n’aurait pas été possible sans numérisation et mise sur internet. Bien sûr tout le monde n’a pas d ‘équipement pour y accéder car la fracture numérique est importante mais elle tendra sans doute à se réduire pourtant les collections numérisées trouveront-elles leur public ?
La réflexion préalable à la numérisation apporte une qualité importante à la collection mise en ligne. Cet article et l’étude des collections numériques amènent à ce questionnement sur tous les aspects de la numérisation d’une collection de documents pour mieux préparer les projets qui si ils sont soumis à des conditions de budget et de personnel sont aussi une affaire de volonté de création par exemple la bibliothèque de Lisieux.
L’institution choisit les documents parce qu’ils sont libres de droit, qu’ils sont fragiles, que le public les consulte souvent, ils ont donc un intérêt pour la recherche. Les services d’archives ont tendance à favoriser la reproduction fidèle du texte mais pourquoi ne pas envisager de le coupler avec le mode image pour que les utilisateurs puissent faire de meilleures interrogations grâce à la table des matières par exemple car lorsqu’il faut feuilleter un document de trois pages pour trouver une information cela peut paraître fastidieux.
Le choix du mode, le choix de l’indexation quelle degré de granularité ouvrages, chapitres, articles…, indexation automatique ou humaine, le choix des métadonnées tous ces choix auront une conséquence sur le mode de recherche. La possibilité de proposer des listes déroulantes ou une indexation à facettes est un atout important. Si l’on veut attirer un nouveau public pour ces collections numériques, il faut aussi réfléchir à de nouveaux usages en direction des jeunes par exemple. Mais il est difficile de connaître les demandes d’un public potentiel.

vendredi 8 décembre 2006

6.Œuvres et rayonnements de Jean-Baptiste Lamarck

Conditions d’évaluation
Evaluation faite le 2 décembre 2006, avec un micro-ordinateur équipé de windows xp, le navigateur internet explorer version 6 et une connexion adsl.

Présentation de la collection
Nom de la collection
: Œuvres et rayonnements de Jean-Baptiste Lamarck
URL : http://www.lamarck.cnrs.fr
Domaine : Histoire, Sciences et techniques
Responsables/collaborateurs : De nombreuses institutions ont participé à ce projet par leur travail, le prêt de leurs collections, de leurs équipements ou un soutien financier : le Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques (CRHST) et la Médiathèque d’Histoire des Sciences de la Cité des Sciences et de l’Industrie, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le Muséum National d’Histoire Naturelle, l’Université de Cassino en Italie, l’Istituto e Museo di Storia della Scienza de Florence, le centre Alexandre-Koyré, l’Ecole Nationale Supérieure, l’Espace Pierre-Mendès-France, le Centre de Culture Scientifique de Poitou-Charentes, l’Institut Culturel Italien de Paris, l’Institut National de la Langue Française de la BnF et la fondation ARS-Cuttoli-Paul Appell.
Chronologie du projet : C’est une collection qui continue à s’enrichir régulièrement mais la majeure partie des documents actuellement numérisés l’a été pendant les années 1997-2004.
Objectifs de la collection : L’objectif de la collection est de faire connaître la vie et les œuvres de Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) qui fut l’un des plus illustres naturalistes français.
Public visé : grand public

Organisation intellectuelle de la collection
Description du fonds :
7200 pages, 19000 images de correspondance, dictionnaires et encyclopédies, manuscrits, ouvrages, articles, discours, témoignages, photos, planches, objets et herbier sur la carrière et le travail de Lamarck.
Présentation du fonds et qualité des textes introductifs : La présentation de tous les thèmes est très fournie, la chronologie de sa vie est impressionnante.
Cohérence de la sélection documentaire : Les documents ont tous été choisis car ils ont un lien avec J.B. Lamarck.
Base de donnée commune ou propre : Base de données commune.
Indexation : aucune.
Métadonnées internes ou externes : métadonnées externes
Modes d’interrogation de la base : Il existe plusieurs modes d’interrogation qui comportent eux-mêmes des champs différents selon le type de document ou le thème de recherche :
- La recherche se fait par une recherche google dans le site. On obtient la liste des résultats sous forme google. On clique sur le lien pour ouvrir ou enregistrer un document pdf.
- La recherche se fait aussi en consultant les 4 thèmes suivants :
1. la vie de Lamarck : accès à des documents peu connus ou inédits retraçant sa vie et sa carrière comme des témoignages des notices biographiques, des documents d’archives et de l’historiographie,
2. ses œuvres en texte intégral : accès à ses ouvrages qui peuvent être consultés et pour quelque uns téléchargés. Le texte intégral permet de faire une recherche sur n’importe quel mot du texte. La liste complète de ses travaux est accessible dans la bibliographie,
3. Lamarck en son temps regroupe les documents et études secondaires,
4. les auditeurs de Lamarck présente les premiers résultats d’un projet de recherche international sur le public des sciences sociales à son époque. Une enquête permet au public de donner des informations sur les auditeurs qu’ils reconnaîtraient.
Dans un des grands thèmes, on clique sur un sous-thème pour obtenir la liste de documents référencés, on clique sur le titre choisi, on obtient sa fiche contenant les champs suivants : titre, auteur, date, observations, et pour les ouvrages éditeur, format et document en texte intégral. Dans ce champs il y a l’accès au document numérisé ou la mention en cours de développement.
Une recherche simple par mot du texte ou du titre peut être faite à tout moment de la consultation. La liste des 10 premiers résultas contenant le mot s’affiche. Lorsqu’on clique sur le titre on obtient la page contenant le mot et on peux aussi accédé à tout le document numérisé car on peut aussi faire défiler les pages soit choisir une page dans la liste déroulante.
Pour les ouvrages on obtient aussi la table des matières comprenant le titre et la pagination des parties.
Parmi le thème œuvres de Lamarck, on peut choisir un type de document livre ou manuscrit par exemple. On obtient la liste des résultats correspondants. En haut de la liste on peut à tout moment choisir un autre type de document.
Pour les auditeurs la recherche est possible en passant de page en page car les noms s’affichent par ordre alphabétique, pour chaque nom on peut connaître son inscription autographe, sa famille, ses publications, les sources des informations et leur lieu de provenance ; par nom que l’on peut choisir dans une liste déroulante mais aussi par prénom, identification, dates, qualité, pays d’origine.
Statut juridique des documents : libre de droit. Il est demandé de faire mention « site Lamarck-www.lamarck.net » lorsqu’on utilise les documents
Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites ; inscription dans un environnement intellectuel : lien avec les sites partenaires

Consultation des documents
Description technique : image fixe, texte ocr, texte (image), ASCII, GIF, JPEG/JFIF
Affichage : Plusieurs affichages en fonction du type de document, du thème recherché avec un point commun l’affichage du document numérisé en version OCR. On peut naviguer dans le document en choisissant la page dans la liste déroulante proposant toutes les pages. On peut passer de page en page avec les boutons sur la droite de la page. On peut retourner à la page de présentation du document ou un peut faire une recherche à tout moment dans la fenêtre de recherche
Pour les ouvrages, il y a deux parties dans le document affiché : dans la partie gauche le document « océrisé », dans la partie droite la vignette de l’ouvrage original numérisé. On clique sur cette dernière pour une image agrandie.
Pour l’herbier les vignettes s’affichent dix par dix. On clique sur la vignette choisie, on obtient l’image agrandie, quatre formats sont proposés, sur chaque image une réglette permet d’avoir une idée de l’échelle utilisée. On peut faire défiler les images une à une sans revenir aux vignettes par contre l’affichage revient toujours à 50%.
Logiciel de visualisation : intégré
Lisibilité des documents : très lisible
Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : Certains documents sont disponibles en format word ou pdf en texte intégral. On peut donc les enregistrer, les imprimer, zoomer rechercher un mot dans le texte, en sélectionner une partie.
Les propriétés des ouvrages contiennent le nommage du fichier, le titre de l’ouvrage, l’auteur, date de création, format(s)


Caractéristiques du site
Métadonnées :
aucune
Rapidité et simplicité de la navigation : la navigation est très rapide et très simple.
Aide à la navigation : non
Multilinguisme des instructions : version anglaise
Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : Les couleurs et la lisibilité sont bien mais il est impossible de consulter en plein écran.
Possibilité de communication : oui car sur chaque page le mail de Pietro Corsi , auteur et directeur du site, est disponible.
Adaptation du site aux personnes handicapées : non

Mon avis
Au début, la présentation est déroutante car la rubrique collection numérique n’existe pas. Il faut aller glaner dans les 4 thèmes proposés, les documents numérisés. Ce premier stade passé c’est pour moi la collection numérique la plus abouti sur un personnage pour lequel des informations de toute nature sont répertoriées. A cela il faut ajouter que le fonds s’enrichit régulièrement par les documents déjà sélectionnés mais aussi par la transcription des manuscrits et leur mise en ligne par la découverte de documents inédits dans de nombreux centre d’archives.
Je suis épatée par le partenariat de toutes ces organisations, la patience, la technicité nécessaires depuis 1997 pour la construction, le changement de système de gestion… de ce site et de cette collection numérique qui contient un nombre important de modes de recherche, d’affichage, de liens
J’aimerai beaucoup pouvoir réaliser une telle collection sur des personnages historiques.


dimanche 3 décembre 2006

4.Les sites web des bibliothèques municipales françaises. Vers de nouveaux territoires ?

Fiche de lecture n°4. Le 3 novembre 2006

Les sites web des bibliothèques municipales françaises. Vers de nouveaux territoires ? Emmanuelle Chevry. Bulletin des Bibliothèques de France, t. 51, n° 3, 2006 p. 16 à 23.
Résumé :
Après le rappel des missions traditionnelles des bibliothèques municipales qui offrent des ressources et des services à une population locale qui consulte sur place ou qui emprunte les documents et que les bibliothécaires aident, conseillent. L’auteur présente ce qu’apporte en plus un site web c’est à dire une consultation des fonds à distance et des traitements automatisés.
80 bibliothèques municipales françaises sont présentes sur le web, en 2006 cela représente
57 % des bibliothèques municipales et intercommunales des grandes villes de France. Elles gardent pour cible un public local. Dans 71 % des cas, le site web sert seulement à offrir plus de services à ce public pour que celui-ci puisse préparer sa venue en consultant le catalogue de la bibliothèque, vérifier la disponibilité d’un ouvrage, échanger avec le personnel de la bibliothèque. Il s’agit aussi d’accroître le nombre d’inscrits sur le territoire en faisant connaître l’établissement souvent par le bulletin municipal ou le portail de la mairie à laquelle la bibliothèque est rattachée et informer de nouveaux usagers sur les services offerts. Tout est présenté de façon à ce que le futur lecteur puisse s’approprier l’établissement.
Le but n’est pas de substituer une bibliothèque virtuelle à la bibliothèque physique.
Parmi ces 80 bibliothèques, 29 % propose une offre numérique par le biais de prêt de livres numériques c’est à dire des ouvrages récents soumis au droit d’auteur qui peuvent s’emprunter à distance par téléchargement et par la consultation en ligne de fonds numérisés qui portent sur les œuvres patrimoniales des bibliothèques municipales car ces fonds sont libres de droit. Ce n’est qu’une infime partie des fonds de la bibliothèque municipale. Cela permet de préserver les originaux mais d’en mettre une copie numérisée à la disposition du public. Le ministère de la Culture finance à 100 % les opérations de numérisation des fonds appartenant à l’Etat. Ces documents numérisés sont des fonds remarquables qui sont en lien avec l’histoire régionale ou locale. Quelquefois ces documents sont présentés sous forme d’offre éditoriale : des expositions virtuelles, des dossiers documentaires, des dossiers pédagogiques, des dossiers thématiques et des jeux multimédias. Il s’agit de faire un travail intellectuel, technique, pédagogique sur le document numérisé pour permettre sa compréhension, d’attirer l’intérêt d’un public plus large en proposant des informations complémentaires favorisant son accès, de prolonger en ligne des expositions temporaires, de compléter les évènements par exemple les conférences qui se déroulent dans la bibliothèque ou bien d’en conserver une trace. Les dossiers pédagogiques et les jeux interactifs vont permettre au jeune public de s’intéresser aux documents anciens et à l’histoire sous une forme intellectuellement accessible, ludique ou conviviale.
Le service de renseignements en ligne est le dernier service disponible pour n’importe quel internaute du monde pour poser des questions d’ordre informatif ou documentaire qui permettront de constituer une base de connaissances interrogeable sur le site de la bibliothèque municipale.
Pourtant, le taux de fréquentation des sites web des bibliothèques municipales est peu important. L’auteur apporte quelques explications à cela. Tout d’abord, la réussite dépend de la taille et des moyens de la bibliothèque municipale. Une bibliothèque numérique nécessite des financements et des compétences. Par ailleurs, le web est un domaine très concurrentiel donc la bibliothèque doit adopter l’attitude marketing d’une entreprise commerciale qui relance sa clientèle et envoie régulièrement des questionnaires pour cerner les centres d’intérêt des usagers. Il faut connaître la demande et les attentes réelles des internautes-lecteurs qui peuvent être à la fois des curieux, des érudits, des étudiants mais aussi des associations ou des entreprises, offrir de nouveaux services, se spécialiser pour les bibliothèques municipales est un atout important car elles offrent des collections patrimoniales souvent uniques, se rattacher aux sites d’institutions locales ou universitaires pour avoir une renommée suffisante. Car la notoriété d’un site web s’auto-alimente. Plus il est visité et mieux il est référencé dans les moteurs de recherche.
La possibilité de consulter des fonds numérisés en ligne n’est donc pas le gage d’une augmentation du taux de fréquentation. Selon l’auteur, la prise en compte de la demande réelle du public pour construire une offre numérique autour d ‘elle est une condition essentielle à un développement du lectorat. Mais il reste deux freins à l’élargissement du public, le premier vu précédemment est la concurrence existante sur le web et en ce qui concerne les livres numériques c’est un obstacle juridique dû au droit d’auteur.
Commentaires :
Ce qui m’a intéressé dans cet article est de connaître les différentes présentations possibles des documents numérisés. La numérisation des fonds patrimoniaux a son utilité non seulement pour la préservation des documents, mais aussi pour faire connaître au grand public des documents remarquables sur l’histoire locale ou régionale, donc par sa diffusion sur internet. Déjà un document ancien original est trop souvent méconnu car il est consulté par un public qui pense qu’il peut le lire, le comprendre. Pourtant il ne faut pas qu’intéresser les érudits, les étudiants en histoire ou les historiens locaux. Il faut donc proposer aux lecteurs une offre numérique qui va l’intéresser. Cela est très certainement en priorité les ouvrages récents si le matériel pour les lire se démocratise. Mais aussi les documents patrimoniaux si ceux-ci sont présentés sous forme d’exposition virtuelle, de façon ludique, conviviale et pas seulement pour les plus jeunes.
Les responsables des bibliothèques devront convaincre les responsables des collectivités locales du bien-fondé de ces nouvelles missions offertes pour un public d’internautes car ce sont elles qui financent. A mon avis, cela aura une retombée positive sur la notoriété de la ville, de la région.

3.Document numérisé et document numérique.

Fiche de lecture n°3 . Le 17 octobre 2006

Document numérisé et document numérique. Jacques Chaumier. In Document et numérisation, enjeux techniques, économiques, culturels et sociaux. Paris : ADBS, Sciences et techniques de l'information (ISSN 1762-8288) 2006, p. 15 à 22.
Résumé :
De tout temps l’homme a voulu conserver ses écrits pour cela il a créé et il créé encore des documents dont les supports ont évolué aux cours des siècles. Ce qui change, aujourd’hui c’est l’utilisation de l’informatique pour créer ces documents sous forme numérique, soit ils naissent numériques, soit ils sont scannés pour devenir numérisés. Le contenu pourrait être le même mais le document numérique est un changement fondamental par rapport au papier car tout d’abord, il nécessite l’utilisation d’un ordinateur pour le lire. Tout le monde ne possède pas ce matériel, ne sait pas le faire fonctionner ou n’a pas un accès au réseau internet.
Les différents types de documents numériques sont produits par les éditeurs, les institutions et les professionnels de l’information ou par tout un chacun. Chaque document numérique a un contenu qui a un sens, il est structuré physiquement et logiquement, il évolue dans le temps, il contient des métadonnées, il représente un type de document ouvrage ou carte postale par exemple. Ils sont produits selon trois modes : le mode page qui restitue le document original qu’il soit texte ou photo que l’on numérise à l’aide d’un numériseur ; le mode vectoriel est utilisé pour la numérisation des plans, le mode caractère qui permet d’accéder au contenu des documents.
La numérisation est possible pour tous les documents qu’ils soient texte, son, objet….en un ou plusieurs exemplaires, ils peuvent aussi être modifiés (rajout d’un paragraphe, suppression d’une phrase). Ce qui permet de créer de nouveaux documents tels que les hypertextes ou les documents multimédias.
Les avantages du documents numériques sont nombreux : accès rapide, à distance, de plusieurs personnes simultanément à une information qui peut être multimédia avec des outils de recherche intégrés et performants. Sans compter que la conservation des documents sous forme numériques est le garant de leur « immortalité »
Commentaire :
Dans le dernier paragraphe de ce chapitre, l’auteur cite les avantages des documents numérisés par rapport aux autres documents. Je pense qu’effectivement la conservation des documents, l’accès, à distance, à plusieurs à la même information sont très importants. Je peux rajouter aussi que leur nombre est beaucoup plus conséquent que les documents analogiques disponibles, les individus eux-mêmes peuvent créer des documents numériques, sans avoir besoin d’un éditeur, qu’ils peuvent être potentiellement multimédia ce qui permet d’utiliser une image pour appuyer un texte par exemple ; le produit d’un travail collaboratif ce qui est répandu dans le monde des chercheurs scientifiques par exemple, il peut renvoyer à d’autres documents par des liens hypertextes, que le lecteur pourrait donner son avis par courrier électronique, que des bases communes de codage existent qui permettent leurs échanges, il peut être facilement stockable, consultable plusieurs fois, diffusable à l’infini, évolutif, on peut aussi en imprimer une partie. Pourtant, dans son article l’auteur omet de lister les inconvénients potentiels des documents numériques tels que le coût de la numérisation, l’équipement d’ordinateurs performants, rapidement renouvelé, la lisibilité du document pourrait en pâtir, la formation du personnel, des publics, le document numérique peut subir des modifications, être copiés, leur pérennité n’est pas connue, il n’a pas de définition, de statut véritable.

2.Un service d’archives virtuel. Des outils innovants aux archives départementales des Yvelines.

Fiche de lecture n°2. Le 9 octobre 2006

Un service d’archives virtuel. Des outils innovants aux archives départementales des Yvelines. Patrice Guérin. Culture et recherche n° 103, octobre-novembre-décembre 2004, p. 7 et 8.
Résumé :
Depuis quelques années, les Archives départementales des Yvelines ont numérisé leurs fonds d’archives les plus consultés et les ont mis à la disposition de leur public en salle de lecture et sur leur site internet. Mais cette consultation ne satisfait pas pleinement les lecteurs car ils doivent « feuilleter » des centaines de pages numérisées. Ils ne peuvent pas faire de recherches précises car l’indexation des documents est succincte. Pour pallier cela, les archives départementales des Yvelines travaillent à la réalisation de nouveaux outils de recherche avec des partenaires spécialisés dans la recherche innovante en informatique. Ces systèmes permettent aussi bien la lecture de texte et la recherche de patronymes que les annotations des lecteurs en marge du texte ce qui facilitera aussi les réponses pertinentes. Ce système est testé avec un stylo permettant d’écrire plus rapidement qu’avec un clavier d’ordinateur.
Commentaire :
Cet article m’a paru intéressant car de nombreux services d’archives dont celui des archives départementales de la Savoie, ont numérisé des milliers de pages sans se poser la question de la recherche sur ordinateur. Ce qui a prévalu est l’accès virtuel aux documents d’archives certains ne pouvaient plus être communiqués sous forme papier par exemple. De plus le lecteur a du temps à consacrer à ses recherches. Pourtant, au quotidien, la demande est réelle d’une information plus ciblée même chez les généalogistes ou les historiens locaux. Les services d’archives ne peuvent pas reprendre maintenant l’indexation de tous ces documents cela demanderai beaucoup de temps et d’argent. De plus les lecteurs attendent avec impatience la mise à disposition d’autres séries numérisées. Cet article me permet de faire le point sur les intérêts et les critiques à formuler sur le fait de numériser sans une indexation préalable précise :
- l’image des archives a évolué positivement depuis l’utilisation des nouvelles technologies.
- le nombre de pages à numériser dans un service d’archives est colossal, cela se chiffre par millions. Il est donc intéressant de savoir que certains outils pourraient permettre à l’archiviste de simplifier l’indexation des documents donc de gagner du temps tout en étant capable de retrouver l’information pertinente.
- Mais les réponses sont-elles toujours exactes avec ces systèmes automatisés ? A ma connaissance ce sont des outils utilisés sur des documents très lisibles ce qui n’est pas le cas de tous les documents d’archives : écritures manuscrites différentes, pages jaunies, tachées, encre pâle, latin qui ne pourra être lu que par l’œil aguerri d’un archiviste.
- Cela pose aussi la question du rôle de l’archiviste, ne lui restera-t-il que la préparation matérielle des documents à numériser ? L’indexation et sa saisie informatique nécessitent du temps mais elles seront correctement réalisées par des professionnels.
- Les annotations des lecteurs devront être uniformisées, contrôlées par les archivistes sinon cela ne simplifiera pas la recherche. Le temps gagné sera-t-il conséquent ?
- Les annotations des lecteurs devront être uniformisées, contrôlées par les archivistes sinon cela ne simplifiera pas la recherche. Le temps gagné sera-t-il conséquent ?
- Le masque automatisé sur des informations non communicables pour des documents très demandés est très intéressant car souvent les opérateurs fabriquent des caches de façon artisanale ce qui est très long à réaliser.
- L’utilisation d’un stylo par le lecteur pour écrire sur son écran d’ordinateur plutôt que le clavier ne me paraît pas être le plus rapide. Aujourd’hui dans le monde du travail on utilise plus souvent son clavier d’ordinateur que son stylo pour toutes les tâches courantes

5.La Voix sur Gallica

Conditions d’évaluation
Evaluation faite le 26 novembre 2006, avec un micro-ordinateur équipé de windows xp,, le navigateur internet explorer version 6, lecteur windows média et une connexion adsl.
Présentation de la collection
Nom de la collection : La Voix sur Gallica
URL : http://gallica.bnf.fr/ArchivesParole/
Domaine : Littérature, histoire locale, linguistique, philologie, langues régionales, langues d’Afrique.
Responsables/collaborateurs : Bibliothèque nationale de France et financement du ministère de la culture.
Chronologie du projet : fonds numérisé
Objectifs de la collection : Le fonds langue et linguistique dans Gallica se compose de nombreux dictionnaires historiques sur la langue française et d’autres langues comme le latin et le grec, des textes sur la linguistique, des textes relatifs à la langue française et aux langues étrangères, des travaux de linguistes, d’un ensemble de textes relatif aux langues régionales de la France, d’un ensemble significatif pour les langues d’Afrique et les travaux des grands orientalistes français, des revues et des documents sonores issus des Archives de la Parole. La plupart de ces documents numérisés sont consultables sur place à la BNF. Seule une première partie de l’enregistrement acoustique (avant l’apparition du micro et de l’enregistrement « électrique » en 1925) de la langue parlée est disponible en ligne dont des discours d’hommes politiques et de poèmes de Guillaume Apollinaire et de Emile Verhaeren durant la première guerre mondiale. Une autre partie en interrogeant les documents sonores en choisissant l’onglet recherche.
Public visé : Les professionnels, les chercheurs, les scolaires et les étudiants.
Organisation intellectuelle de la collection
Description du fonds : 22 discours ou poèmes des Archives de la parole.
Présentation du fonds et qualité des textes introductifs : L’historique de la création des Archives de la parole qui est la première collection phonographique institutionnelle en France, est bien présenté.
Cohérence de la sélection documentaire : Quelques exemples seulement ont été choisis pour mettre en avant le travail effectué par les firmes phonographiques de années 1919-1920
Base de données communes ou propre : aucun lien avec la base de données de la BNF
Indexation : titre, nom de l’auteur, lieu d’enregistrement, date d’enregistrement, éditeur, marque, n° dans la marque
Métadonnées internes ou externes : métadonnées externes
Modes d’interrogation de la base : Ces documents sont disponibles seulement si on est dans le dossier la Voix sur Gallica. Une recherche à partir de l’onglet recherche dans Gallica est négative, de même qu’une recherche dans BN-Opale-plus.
Statut juridique des documents : La BnF est titulaire des droits d’auteurs sur le site « Gallica ». Pour un usage strictement privé, la reproduction du contenu de ce site est libre. Dans le cadre de communication , d’édition ou autres actions à caractère professionnel, ne sont autorisées que les courtes citations sous réserve de la mention BnF/Gallica. Toute autre reproduction ou représentation, intégrale ou substantielle du contenu de ce site, par quelque procédé que ce soit, doit faire l’objet d’une autorisation expresse de la BnF
Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites ; inscription dans un environnement intellectuel : Lien avec la collection de Archives de la parole
Consultation des documents
Description technique : fichier MP3
Ecoute : Logiciel pour écouter le son
Logiciel d'écoute : lecteur lisant les fichier mp3
Ecoute des documents : bonne écoute, grésillement en fonds sonore
Fonctionnalités proposées en plus de l'écoute : Il est possible d’enregistrer le morceau dans la bibliothèque musicale de notre ordinateur.
Caractéristiques du site
Métadonnées : aucune
Rapidité et simplicité de la navigation : dans le dossier, il suffit de cliquer sur le titre du morceau choisi pour l’écouter
Aide à la navigation : Alors qu’une aide est disponible pour les documents textuels, il n’y a pas d’aide pour la lecture de documents sonores, ni l’indication du type de fichier, ni quel logiciel peut permettre d’écouter un morceau.
Multilinguisme des instructions : non
Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages de présentation : la présentation des titres est très sobre.
Possibilité de communication : lien avec la messagerie de Gallica pour poser ses questions ou donner son avis.
Adaptation du site aux personnes handicapées : La charte de documentaire apporte des informations sur la volonté d’offrir des possibilités d’accès aux personnes handicapées.
Mon avis
Le choix des enregistrements à écouter est très restreint. Mais il donne une idée de l’écoute des premiers enregistrements qui sont forts compréhensibles malgré les grésillements.
Ce n’est pas une collection qui restera dans mes favoris.

4.Collections du Musée français de la photographie.

Conditions d’évaluation
Evaluation faite par le 12 novembre 2006, avec un micro-ordinateur équipé de windows xp, le navigateur internet explorer version 6 et une connexion adsl.
Présentation de la collection
Nom de la collection :
Collections du Musée français de la photographie.
URL : http://www.photographie.essonne.fr
Domaine : Art contemporain, Histoire des techniques, Photographie. Responsables/collaborateurs : Musée de la photographie et financement du Conseil général de l’Essonne.
Chronologie du projet : Les fonds sont en cours de numérisation depuis 2004.
Objectifs de la collection : Le but est de numériser l’ensemble des trois principales collections du musée c’est à dire celle du matériel photographique, celle des images et celle des documents qui témoignent de l’histoire technique de la photographie et de ses usages.
Public visé : tout public
Organisation intellectuelle de la collection
Description du fonds :
Il s’agit actuellement de 4600 documents numérisés qui représentent de la documentation technique, des périodiques, des photographies, des machine et outils et des objets.
Présentation du fonds et qualité des textes introductifs : Dans la présentation, l’essentiel est dit pour attirer l’attention.
Cohérence de la sélection documentaire : Tous les documents s’intéressent à l’histoire de la photographie, c’est donc un ensemble cohérent.
Base de donnée commune ou propre : La base de données est PostgreSQL (SGBDR)
Indexation : Méthode d’inventaire de la direction des musées de France.
Métadonnées internes ou externes : métadonnées externes
Modes d’interrogation de la base : Une aide à la recherche facilite l’interrogation simple ou avancée.
L’écran de recherche simple est le même pour les trois collections matériels, images et documents, la recherche peut porter sur toutes les collections. Si on choisit une des collections alors les deux critères d’interrogation suivants catégories et procédés varient. Le dernier critère d’interrogation est la période. Des listes déroulantes existent pour chacun des critères de cette première fenêtre d’interrogation.
On peut faire une recherche et obtenir de nombreuses réponses alors on peut affiner la recherche par un mot-clé à chaque étape de la consultation.
On obtient pour chaque collection la même présentation c’est à dire un résumé de la fiche descriptive du document : n° d’inventaire, nom de l’auteur, procédé et sujets.
Ensuite lorsqu’on clique sur le bouton représentant le document numérisé on obtient toujours la fiche descriptive complète et des vignettes des images numérisées en nombre plus ou moins important. Pour une image, seulement deux vignettes représentant l’une le recto de l’image, l’autre le verso, qui peut contenir soit la signature de l’auteur soit l’image sans le cadre. Pour le matériel, il y a de 6 à 14 vignettes représentant le matériel vue de face , de dessus, de dessous, de gauche, de droite…on peut affiner la recherche en cliquant à l’intérieur de la fiche sur le nom ou la marque déposée. On revient alors à la fenêtre des résultats qui à pris en compte le nom ou la marque ensuite on accède aux mêmes écrans que précédemment.
Un clic sur la vignette permet d’obtenir l’image agrandie (format 16x13 ), on clique sur l’image pour revenir à l’écran précédent.
A tout moment on peut revenir aux résultats de la recherche.
On reconnaît le fonds que l’on consulte grâce à l’icône : un symbolise le fonds des images un autre celui des matériels, un troisième le fonds des documents.
La recherche peut encore être affinée car lorsqu’on reclique sur le mot-clé sélectionné par exemple « fabriqué sans marque » on obtient le nombre de fiches contenant « fabriqué », contenant « sans » mais aussi paysans, faisans dans les sujets ou sans dans le titre et contenant « marque ». Dans ce cas là, on peut obtenir les résultats moins le terme sélectionné.
La recherche avancée propose de choisir dans une collection , jusqu’à 20 thèmes d’interrogation, la plupart ont une liste déroulante et certains sont en texte libre.
Statut juridique des documents : Les images numérisées sont la propriété du musée de la photographie à qui l’on doit demander l’autorisation avant toute publication.
Nombre et pertinence des liens vers d’autres sites ; inscription dans un environnement intellectuel : Pas de liens
Consultation des documents
Description technique : La numérisation a été réalisée en mode image dans un format jpeg pour l’affichage à l’écran. Un format gif est proposé pour l’envoi de l’image numérisée par courrier électronique. Les textes sont en html.
Affichage : vue axonométrique c’est à dire que le matériel est représenté en 3D
Logiciel de visualisation : pages html
Lisibilité des documents : les photos sont très belles mais si elles comportent des légendes celles-ci ne sont pas lisibles à l’écran. Les vignettes sont trop petites.
Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : On peut enregistrer l’image numérisée, l’imprimer, l’envoyer dans un courrier électronique soit en format jpeg soit en format gif pour un transfert plus rapide. On peut aussi choisir entre trois formats d’affichage à l’écran : petit, moyen, grand. Dans ce dernier cas, cela fonctionne aussi bien pour la fiche bibliographique que pour l’image. La personne qui reçoit l’image peut l’enregistrer, l’imprimer.
Lors de la consultation, sur la page contenant l’image numérisée, un bouton « sauvegarde » est disponible. Si on clique sur ce dernier, la fiche s’enregistre dans un porte document. Cela permet de sélectionner des fiches pendant la recherche et ainsi d’y accéder plus rapidement une fois les recherches terminées, cette sélection est disponible pendant toute la durée de la visite et on peut la rendre permanente et la retrouver à chacune des visites en s’enregistrant.
L’historique des recherches est une fonctionnalité supplémentaire disponible pendant la consultation, qui permet de combiner les résultats de notre recherche, soit en additionnant les résultats soit en ne gardant que les fiches communes.
Caractéristiques du site
Métadonnées :
Non.
Rapidité et simplicité de la navigation : La navigation est simple et rapide.
Aide à la navigation : Si l’on ne veut pas effectuer une recherche précise alors on peut se laisser guider en cliquant sur parcourir qui permet de naviguer parmi les trois collections.
Multilinguisme des instructions : Non.
Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : Les pages ont une qualité numérique indéniable mais elles n’apparaissent que sur la moitié de l’écran et les vignettes sont trop petites pour que le confort visuel soit suffisant.
Possibilité de communication : les contacts sont signalés sur le site mais pas directement lors de la consultation des images.
Adaptation du site aux personnes handicapées : Non.
Mon avis
Ces collections numérisées sont un excellent atout pour la valorisation du musée. Les chercheurs dans le domaine de la photographie doivent être enchantés de disposer de telles collections.
La collection la plus remarquable est celle des objets. Ils sont représentés en trois dimensions ce qui les met en valeur. La découverte du matériel photographique est intéressant même pour un profane car la qualité des images est très bonne. Pour le public, j’ai noté « tout public » car c’est le but d’un musée que d’être accessible à tous et en plus ces collections numérisées sont accessibles aussi à distance. La fonctionnalité « parcourir » permet une découverte plus ludique. Les thèmes en sont régulièrement renouvelés, ils illustrent un aspect des collections ou traitent de façon simple de l’histoire de la photographie ou montrent l’enrichissement des collections.
Le seul bémol est que pour gagner en rapidité d’affichage, les vignettes soient si petites car leur lisibilité est réduite. De plus il faudrait pouvoir passer d’une vue numérique à une autre sans être obligé de revenir à la page contenant les vignettes. Dernier point négatif, l’image agrandie est suffisante pour le matériel et les portraits mais difficilement lisible dès qu’il y a du texte. Mais cela permet d’envoyer rapidement des images par courrier électronique. Cela fonctionne très bien mais par contre le porte document n’a pas conservé mes recherches alors que je me suis enregistrée comme indiqué sur le site.